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Date de création : 18.11.2012
Dernière mise à jour : 22.01.2018
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À Bordeaux chez Jacqueline ..., j'entre en 6me

Publié le 29/11/2012 à 10:05 par la-cagouille Tags : moi fond chez fille heureux

 

Fin Septembre 1942, nous habitons chez Jacqueline, en espoir de famille, et son mari, à Bordeaux, un appartement en location au rez-de-chaussée au dessus d’un entre sol, au 108bis du Cours du Médoc, à l’angle de ce dernier et du Cours Saint Louis …, l’on y entre, montant deux marches de pierre blanche, nous retrouvant sur un pallier avec à notre droite, un escalier tournant en pierre à une rambarde noire en fer forgé descendant en quelques marches à l’entre sol dans la cuisine éclairée par un soupirail donnant sur le Cours Saint Louis …., où, une porte donne dans la cave éclairée par un soupirail sur le Cours du Médoc.

Revenus sur le palier, nous montons encore trois ou quatre marches donnant sur un autre palier, où ……, à notre gauche, il y a une pièce faisant salon éclairée par une fenêtre donnant sur le Cours du Médoc, avec un piano droit sur le quel, mon beau frère, de temps à autre, s’amuse à jouer un morceau ……, puis, sont les commodités, au siège en bois, comme autrefois, éclairées par une lucarne donnant sur une cour intérieure ……, ensuite, au fond face à nous, est la chambre où nous couchons ma mère et moi, dans le même lit, éclairée à sa gauche par une porte fenêtre donnant sur la dite cour intérieure, à droite de notre porte ayant un renfoncement également éclairé par une lucarne sur la cour intérieure, avec un lavabo pour la toilette …., puis, retournant sur nos pas, nous avons à gauche, la chambre de ma sœur et mon beau frère, avec une fenêtre sur le Cours Saint Louis, et une autre sur le Cours du Médoc, avec, dans l’angle des dits cours, nous avons une loggia en demi cercle où l’on peut se retirer pour se délasser, lire, tricoter, broder, méditer,….., ensuite, nous avons un bureau, avec un lit divan à une place, éclairé par une fenêtre sur le  Cours du Médoc.

 

1eroctobre 1942, j‘entre en 6me au Collège de la Rue du Commandant Arnould …., une partie des bâtiments de celui-ci ayant été réquisitionné par les autorités occupantes, les classes ont du être réparties entre différentes écoles de la ville …., pour moi, celle-ci étant l’école de la Rue de la Trésorerie, pas loin des Allées d’Amour, qui deviendront par la suite, Place des Martyrs de la Résistance

Pour ce premier jour, ma sœur étant d’un moment à l’autre au terme d’un heureux événement, c’est mon beau frère Roger qui m’accompagne …, ensuite, je ferai le trajet tout seul, prenant le tram de la ligne 7, Gare Saint Louis- Gare Saint Jean, à l’arrêt devant la maison, descendant à celui de la Place Gambetta, continuant à pieds par la Rue Judaïque, la Rue Capdeville, les Allées d’Amour, passant devant l’Église Saint Seurin, la Rue Rodrigues Péreire, et la Rue de la Prévôté, cela devant faire pas loin de sept à huit cents mètres ….., et vice versa

…… Une anecdote à propos de cette période …, passant devant l’Église Saint Seurin dont le portail était grand ouvert, il y avait dans l’entrée dans la pénombre, une statue toute noire dont la vue me donnait des frissons dans le dos, me faisant peur.

…… C’est la période, où pour compenser les restrictions aux quelles nous sommes subis, l’on nous distribue quotidiennement notre cuillerée d’huile de foie de morue …, et des gâteaux vitaminés à la couleur rosâtre.

…… C’est aussi celle où, les avions alliés venant faire des vols au dessus de la ville, lors de l’un de ceux-ci, la DCA allemande, la Flak, leur tirant dessus …, un des obus ayant raté sa cible et n’ayant pas explosé en l’air, retombant  au sol détruisant une maison dans le quartier de la Place Paul Doumer.  

 

2 octobre 1942 au matin …, ma sœur entre à la Clinique de Caudéran, à Caudéran, banlieue limitrophe de Bordeaux …, où elle donne naissance à une petite fille qui sera prénommée Michèle …, me voila tonton.