………. Me voici donc de retour à Sotteville, où je reprends ma vie quotidienne.

……, et, quand mes congés sont terminés …, toujours en alternance avec les autres collègues, le roulement d’éveilleur de nuit, soirée, matinée à la « Commande ……. »

Nous sommes toujours en grève …, mais ne fais grève, de même que les collègues, à l’essai comme moi, compte rendu de la situation dans la quelle nous nous trouvons.

N’y ayant pas de train à assurer …, donc pas de conducteur à commander …, le service consiste surtout à être présent au bureau.

…, et encore …, étant de nuit, sans les Chefs …, nous absentant un moment …, allant nous faire un café au réfectoire tout à coté du bureau.

………Lundi 17août 1953 …, Laniel réquisitionne les employés des services publics, les cheminots, les postiers.

……, la réaction est spontanée …, à l’instigation de FO, partout, des cortèges, rassemblements de manifestants des services publics, cheminots, postiers, s’organisent.

Nous …, les trois autres facteurs à l’essai, et moi …, ne participons pas à ceux-ci …, mais notre service terminée, allons faire un tour du coté de la « Maison des Syndicats » voir ce qui se passe.

……….… Laniel, dans un discours agressif, oppose une fin de non recevoir aux tentatives de FO et de la CFTC pour terminer ce mouvement qui leur échappe ….., la CFTC craignant que cela n’aboutisse à une victoire communiste ….., les dirigeants de FO, à l’origine du mouvement, d’être arrêtés.

……………. Dans la nuit du 20 au 21 août …, le ministre des Travaux Publics cède.

…, aucune sanction ne sera prononcée à l’encontre de ceux qui auraient désobéis aux ordres de réquisition, sauf s’ils se sont rendus coupables de fautes graves.

Mais les journées de grève ne seront pas payées.

En ce qui concerne les salaires …, ceux-ci seront discutés plus tard.

….. La CGT, elle continuant la grève.

……, le 25 août …, celle-ci ordonne à ses adhérents de reprendre le travail.

La vie reprend peu à peu son cours …, laissant dans des familles un sentiment d’amertume …, une partie du salaire manquant pour faire vivre celle-ci.

Dernier jour d’août …, jour de la paye.

Depuis que nous sommes à l’essai, nous sommes payés aux fins de mois, non plus aux fins de quinzaine ….., notre salaire étant viré sur un compte ….., sur le Compte Courant Postal que j’ai ouvert à ce dessein.

……, or …, sur le bulletin de salaire de ce dit mois d’aout …, je constate qu’il m’a été retenu plusieurs jours de grève…, alors que je n’avais pas fait grève.

En étant de même pour les collègues …, à l’essai …, comme moi.

Nous réclamons au près du Secrétariat …, ayant bien été marqué présent à la « Commande…. »

…… Le fait venait de

…, certains nous ayant vu aux alentours de la « Maison des Syndicats » …, en avaient déduit que nous étions grévistes …, et nous avaient signalés comme tels au Secrétariat.

L’employée de celui-ci reconnaissant qu’il y avait eut erreur manifeste

…, les jours retenus à tort …, nous sont payés à la fin du mois suivant

1^eroctobre 1953 ……, je suis commissionné Facteur

…, faisant parti désormais, ne pouvant en être exclu, sauf faute grave de ma part, du personnel Exploitation de la Société Nationale des Chemins de Fer jusques à la retraite …, dans le cadre « Personnel d’exécution » ….., au grade le plus bas, après celui d’Homme d’équipe, Homme d’équipe principal, de celui-ci.

……, une carte de circulation nous permettant de voyager gratuitement en 3^meclasse sur l’ensemble des lignes du réseau nous étant octroyée.

Étant maintenant de pleins pieds dans l’entreprise

……, je choisi de prendre la filière Voyageurs-Receveur billets.

Préparant pendant mon temps libre l’examen pour ce dernier

……, potassant, apprenant les règlements de celle-ci.

Je passerai l’examen avec succès, étant reçu premier.

……, mais faudrait-il qu’il y est un poste de receveur de libre.

Ce qui ne sera pas évident.

À suivre ......................