……………………………. Voici 14h00 …, laissant le café, où je me suis arrêté pour me sustenter quelque peu ……..

Ayant juste la rue à traverser ……

Je me retrouve à cette « commande des agents de trains » ou, conducteurs, agents des chemins de fer chargés d’accompagner les trains …, ceux-ci prenant place dans le ou les fourgons incorporés dans ces derniers, ou dans le cas de trains autorails, dans le compartiment bagages de ce dernier ……..

Ceux conduisant les trains …, étant les mécaniciens, ou mécanos …….

Au guichet, ce n’est pas le même que tout à l’heure …, c’en est un autre …………………

Lui disant que je suis Facteur auxiliaire affecté à la dite « commande ……. », et, viens pour me présenter ……..

Celui-ci, m’invite à faire le tour par le couloir sur la droite …, et à entrer par la première porte à droite ………

Je fais donc le tour par le dit couloir …, et frappe à la dite porte …, entrant après que l’on m’ai dit d’entrer ………

Je me trouve en présence de celui se présentant comme étant le Sous Chef de bureau, se nommant Coutant, remplaçant le Chef de bureau, nommé Ménochet, absent ....., qui me présente celui m’ayant reçu au guichet, qui me serre la main, me souhaitant la bienvenue parmi eux …., ainsi qu’un autre, là, un futur collègue de travail, qui me serre aussi la main, me souhaitant aussi la bienvenue comme futur collègue……

Ensuite nous conversons un certain moment …, celui-ci s’enquérant de ma personnalité, de ma famille, d’où je suis, faisant connaissance ….., me faisant le topo en quoi consistera mon travail …, aller commander les conducteurs chez eux …., quels trains ils doivent assurer, à quelle heure ils doivent prendre leur service …..

Puis …, me demandant si j’avais à me loger …, lui ayant répondu que non …, il me dit qu’il y avait sur place des chambres de célibataires en partage avec un autre, pour tel prix par quinzaine

Je décline son offre …, tenant à rester libre ……..

Il me donne alors congé pour le reste de la journée pour que je me trouve une chambre à louer en ville …, me demandant d’être là le lendemain, à 8h00 …………….

Me voici, portant ma valise à la main, dans la rue, la Rue de Paris, passant devant les terrains abritant les bâtiments où est la dite « commande ….. » …, en quête d’une chambre à louer …..

À la recherche des deux cotés de cette dite rue …, allant d’un bord et l’autre …, de quelque annonce de chambres à louer, affichée sur l’une des maisons bordant la dite rue …….

Il fait beau, plutôt chaud ….., marchant …., marchant toujours, les mètres s’ajoutant aux mètres …, le temps passant, ma valise commence à se faire lourde à mon bras …., et toujours aucune chambre à louer en vue ……..

Je commence …, à désespérer …………..

Avec tout cela ……, nous voila à 7h00 passées du soir ……, ma valise se fait de plus en plus lourde …, dans mes jambes, la fatigue commence à se faire sentir d’autant ……..

Et …, ayant juste mangé un sandwich à midi, celui-ci étant digéré depuis longtemps …, mon estomac commence à crier famine …………………….

Quand ……, étant parvenu Rue Pierre Corneille, prolongeant la Rue de Paris …, ayant parcouru avec les allés à droites et à gauches, examinant chaque maison si il si trouve affichée, l’annonce de chambres meublées à louer …, facilement dans les trois bons kilomètres ………

J’avise, sur ma gauche …, un café faisant restaurant …….

Entrant dans celui-ci, gravissant trois ou quatre marches pour accéder à ce dernier …, je demande au tenancier s’il est possible de pouvoir diner ……..

Celui-ci me répond affirmativement …, me faisant prendre place à une table où d’autres convives sont déjà en train de manger …….

Je prends donc mon diner …, rassasiant mon estomac ……

Celui-ci achevé …, réglant la note de ce dernier au tenancier …, je lui demande, à tout hasard, si, il connaîtrait une chambre meublée à louer ……..

Celui-ci me répond …, qu’une dame de ses connaissances en louent, et en aurait peut être une de libre ………..

Et …, il me donne l’adresse de celle-ci …, m’expliquant la route à suivre pour m’y rendre ………

Me voila reparti …, trainant toujours ma valise à la main, en direction de la Rue Saint Julien, où demeure cette dite dame, au 27 de celle-ci ……, à Rouen, quartier Saint Sever, sur la rive gauche de la Seine, Sotteville et ce quartier Saint Sever se touchant ……..

Ayant encore parcouru une certaine distance, trainant toujours ma valise …, une vingtaine de minutes plus tard, il est plus de 8h00 du soir ……….

Je parviens à l’adresse que m’a donnée le tenancier du café restaurant ……….

Ayant sonné à la porte …, une dame d’un certain âge, du genre vieille France, vient m’ouvrir …..

Lui ayant demandée, si j’étais bien chez Madame …….

Sur sa réponse affirmative …, je lui dis que je viens de la part de ………..

Que je suis à la recherche d’une chambre ……, si elle en avait une à louer ………

Celle-ci me répondant que justement elle en a une de libre …., me disant le prix qu’elle en demande par mois ……, un prix assez élevé, le double de celui que m’avait donné le Sous Chef de bureau pour une chambre de célibataire à deux ….., ainsi que les conditions qu’elle exige de la part de ses locataires ……………….

Ne pas s’en aller avant 8h00 du matin …, ne pas rentrer après 9h00 du soir …, éviter le plus possible de marcher dans la maison avec ses chaussures ……….

Le prix qu’elle demande est bien onéreux pour ma bourse …, et, les conditions qu’elle demande, de sortir et de rentrer avant, après telle heure …., ne sachant pas qu’elles vont être mes horaires de travail …., risquent d’être incompatible avec ces dernières……..

À l’heure qu’il est …, las, fatigué …, je ne vois pas aller plus loin ……..

Discutant âprement avec elle, lui rétorquant que j’arrive du jour même dans la région, ne connaissant pas du tout celle-ci, où je suis embauché aux chemins de fer en gare de Sotteville …, que de toute l’après midi je cherche en vain un logement …, que pour ses conditions, ne sais pas encore qu’elles seront mes horaires de travail , du reste, je lui fais remarquer que le lendemain je dois me présenter à mon travail à 8h00, ne pouvant respecter ses conditions ……..

Alors celle-ci …, a-t-elle pitié de moi, ou qu’un client ne lui échappe …, accepte de me louer la chambre ………….  

Nous faisons donc affaire …, celle-ci me disant qu’elle va me donner une clef pour quand je partirai tôt ou rentrerai tard, pour ne pas que je la dérange …, me recommandant d’éviter de faire du bruit en partant ou rentrant ……..

En ce qui est du règlement du prix de la chambre, celui-ci étant payable d’avance …, n’ayant pas assez sur moi, elle accepte que je lui donne un acompte …, lui réglant le solde un peu plus tard

Ayant pris possession de la chambre ……, m’étant déshabillé, je m’écroule dans le lit …, dormant jusques au lendemain matin ………………………..

À suivre ……………………………………………